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Les coinfections VIH/Hépatites

En cas de coinfection, la consultation d'un hépatologue est conseillée.
Il est nécessaire d'avoir un comportement spécifique en cas de coinfection sévère ou de longue durée.
Les marqueurs de l'infection hépathique (charge virale, transaminases) sont beaucoup moins parlants pour déterminer l'état du foie que les marqueurs de l'infection VIH pour déterminer l'état de l'immunité. Il est donc nécessaire d'avoir recours à d'autres tests, une biopsie, ou des séries de test complexes (fibrotest) pour évaluer l'état du foie.

Souvent le VIH est contrôlé alors que le virus hépatique fait de manière plus sournoise des ravages sur le foie qui sont difficiles à soigner. Lorsque l'immunité est rétablie grâce aux trithérapies, il peut arriver qu'une hépatite peu active devienne plus agressive. Le système immunitaire restauré combat le virus hépatique sans y parvenir parfaitement : des lésions du foie apparaissent.
L'avis d'un spécialiste est nécessaire pour tout traitement, changement de traitement, et au vu de la toxicité éventuelle de certains antiviraux VIH sur le foie.

La coinfection VIH/VHB [et VHD]

Le traitement de la coinfection VIH / VHB se caractérise par le fait que certains antiviraux VIH sont aussi efficaces sur le VHB. Les nouveaux anti VHB sont ceux découverts lors de traitements anti VIH.
Le rétablissement de l'immunité peut réactiver une hépatite B peu agressive. Dans de rares cas, cette réactivation aboutira à l'éradication du virus B par le système immunitaire.
A l'inverse, lorsqu'une personne est très immunodéprimée, une hépatite B que l'on croyait guérie peut se manifester de nouveau. Les barrières immunitaires s'effondrent et ne permettent plus la production d'anticorps
/ Suite /

La coinfection VIH/VHC

Quels critères doivent-être retenus pour décider d'un traitement du VHC chez une personne coinfectée ?
L'hépatologue considère trois éléments :
a- l'état immunitaire du sujet et l'efficacité d'une éventuelle thérapie anti-VIH.
b- les probabilités de tolérance du traitement anti-VHC par le patient
(profil psychologique et physique).
c- les interactions médicamenteuses :
il faut rappeler l'incompatibilité de la ribavirine avec l'AZT, la d4T , et le ddC. Sous Interféron, le pronostic du traitement varie selon l'état immunitaire / Suite /

Transplantation hépatique chez les coinfectés

Elle est aujourd'hui possible. Larry Kramer, fondateur d'Act Up New-York, a subi le 21 décembre 2001 une greffe du foie parce que son hépatite B était parvenue à un stade terminal sans qu'elle ait jamais pu être éradiquée.Il devra désormais prendre en charge sa pathologie VIH et les contraintes liées au fonctionnement de son nouveau foie / Suite /

Les coinfections entre hépatites

La vaccination contre l'hépatite A est recommandée pour les malades atteints d'hépatites virales chroniques B, C.

La coinfection VHB/VHD

Le virus de l'hépatite D ne peut se contracter qu'avec celui de l'hépatite B : soit en même temps, soit plus tard, lors d'une nouvelle prise de risque. Le VHD utilise le matériel génétique du VHB pour s'y associer et aggraver la dégradation du foie. Pour des raisons encore mal définies, le VHD peut continuer à abimer le foie même lorsque la charge virale du VHB est maîtrisée par les traitements (lamivudine, adéfovir, ténofovir, coviracil®). Une cure de PEG-interféron peut alors être proposée pour maîtriser temporairement le VHD.
La vaccination contre le virus de l'hépatite B est efficace contre celui de l'hépatite D.
La coinfection VHD et VHC n’existe pas, sauf en cas de coinfection multiple VHB/ VHC + VHD.

La coinfection VHB [et VHD] /VHC

Le virus de l'hépatite C peut coexister en présence du virus de l'hépatite B.

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