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L'Hépatite C (VHC)

L'hépatite C a été découverte récemment. On la désignait auparavant par " hépatite non A-non B ". Le VHC (Virus de l'Hépatite C) a été isolé à la fin des années 80. En France, 500 000 personnes sont touchées. Au niveau mondial, 3% de la population est atteinte.

Chronicité

L'évolution chronique est à redouter dans 80 % des cas. Après un délai moyen de vingt ans, les patients encourent deux risques : une cirrhose (ayant subi trop de lésions, le foie devient incapable de se régénérer), ou un cancer. Les patients ne sont pas égaux devant le VHC. La coinfection VIH/VHC, la prise d'alcool, au moment de la contamination accélèrent la fibrose du foie.

Contagiosité

Les modes de contamination sont les suivants :
Les transfusions de sang : ce problème concerne essentiellement les personnes ayant reçu du sang avant 1991. Un risque résiduel subsiste encore : 1 cas pour 220 000 donneurs.
La toxicomanie intraveineuse : environ 80 % des toxicomanes par voie intraveineuse portent le VHC. Il existe également un risque lié au partage des pailles lors des inhalations de cocaïne, du fait d' éventuelles altérations des muqueuses du nez. Il est donc important d'utiliser du matériel à usage unique.
Les accidents d'exposition au sang : (personnels de santé, enfants jouant avec une seringue abandonnée, bagarres sanglantes, accident de la voie publique, risque nosocomial : contamination avec du matériel hospitalier souillé ou mal désinfecté…)
La transmission sexuelle : elle est estimée à 3%. Le VHC n'a pour l'instant jamais été retrouvé dans le sperme. Les contaminations ont lieu en cas de lésion des muqueuses ou de d'herpès. Les relations homosexuelles ne constituent pas un facteur de risque supplémentaire. Cependant, le risque de contamination sexuelle peut être plus élevé avec une personne coinfectée VIH/VHC : sa charge virale VHC est plus élevée en raison de l'immunodépression. Par ailleurs, les pratiques Fist non protégées constituent une voie d'entrée pour le virus.
La transmission mère/ enfant : il existe un risque ( 3 à 9 %) lorsque la charge virale de la mère est positive, à l'occasion de l'accouchement ou de l'allaitement (lésions du mamelon. Le lait ne contient pas d'ARN viral C).
Le risque est augmenté si la charge virale est élevée ou s'il y a coinfection VIH/VHC.

Les baisers, la vaisselle, la nourriture, l'eau ne sont pas contaminants.

Le dépistage : une interprétation délicate

Les tests sérologiques sont parfois pris en défaut. Les anticorps anti-hépatites C ne deviennent positifs qu'après un certain délai et leur positivité n'inclut pas nécessairement la réplication virale. C'est pourquoi le médecin peut demander de rechercher l'ARN du VHC, surtout dans les cas de coinfection.

Question : lorsque l'on est porteur du VHC, on peut se vacciner contre l'hépatite A et l'hépatite B ?

Oui.

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