Les premiers résultats sur la transplantation hépatique chez les patients infectés par le VIH

Survie à un an : 84 %

D'après une étude présentée à la 9° Conférence sur les Rétrovirus et les Maladies Opportunistes (CROI) fin février à Seattle, les patients porteurs du VIH dont la charge virale est bien contrôlée ont un taux de survie à un an après une transplantation hépatique comparable à celui de patients non infectés.
Le taux de survie à presque un an est de 84 % pour les transplantations hépatiques.
Les fonctions organiques étaient rétablies chez 84 % de ceux qui avaient bénéficié d'une transplantation hépatique.

critère de sélection : un VIH bien contrôlé.

"Le VIH ne semble pas progresser après la transplantation chez les patients sélectionnés – ceux sans antécédent de maladie opportuniste, avec un taux de CD4 relativement préservé et une charge virale réprimée", explique le principal auteur de cette étude, le Dr Michelle Roland, professeur de médecine à l'Université de Californie à San Francisco (UCSF).

Par ailleurs, on peut noter les données de 2 patients infectés par le VIH qui ont bénéficié d'une transplantation hépatique mais qui ne remplissaient pas les critères d'éligibilité. Un des deux patients est décédé.

Sur les 19 patients retenus pour une transplantation hépatique, 16 ont survécu.

Pour comparaison, , le taux de survie est de 87,9 % pour les transplantations hépatiques chez des patients non infectés par le VIH.

Plongée dans l'inconnu

Dans le long terme, il reste à déterminer comment les traitements anti-rejet pour empêcher le rejet du greffon réagiront avec les traitements antiviraux contre le VIH. Il faut aussi savoir comment sera contrôlée la réinfection virale du nouveau foie.

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