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Objet : prise en compte institutionnelle de l'hépatite B.

A l’attention de Monsieur Bernard KOUCHNER,

Ministre délégué à la Santé.

Une prise en compte globale des difficultés que posent l’infection au virus de l’hépatite B et la coinfection VIH/VHB est aujourd’hui nécessaire. 20.000 patients VIH+ sont touchés par  le virus de l’hépatite B (VHB). 150.000 personnes sont atteintes de manière chronique par le VHB.

Je suis convaincu de la nécessité de reconnaître à la fois  la spécificité, l’importance et les difficultés  de ces affections. C’est un enjeu considérable. C’est aussi une question de considération et de reconnaissance des patients.

Forte des travaux qu’elle mène sur le VHC, l’ANRS doit pouvoir être invitée à apporter son savoir-faire afin de promouvoir une politique de recherche sur le VHB. C’est un  domaine qui intéresse avec priorité la santé publique. Pourtant, peu de progrès ont pour l’instant été réalisés.

Des missions capitales incombent à nos institutions. Il s’agit, entre autres choses, d’évaluer et répondre à l’insuffisance  de la vaccination, des dépistages et des soins  ; d’accompagner les projets thérapeutiques, en particulier ceux destinés aux patients dont le VHB échappe aux traitements actuels (interféron et lamivudine) ; de définir et soutenir les voies thérapeutiques nouvelles les plus prometteuses.

Un champ d’actions peut ainsi être déployé en faveur des personnes touchées par le VHB, coordonné aux efforts déjà entrepris par l’ANRS.

Je ne doute pas que, comme moi, vous êtes convaincu de l’urgence et la nécessité d’une telle entreprise à laquelle il est indispensable de donner une suite très favorable.

Je vous prie d’agréer, Monsieur KOUCHNER, l’expression de ma résolution et de mes sentiments très sincères.