Vaccination contre l'hépatite B

En octobre 1998, le Ministre de la Santé décidait la suspension de la politique de vaccination des populations scolarisées, à la suite de rumeurs persistantes concernant des survenues de sclérose en plaque.

Ces rumeurs sont à présent démenties 

Les études comparatives contredisent l’hypothèse des scléroses en plaque. Lorsque les études sont menées sur des populations importantes ( plus de 200 000 personnes au Canada), les statistiques ne sont pas du tout significatives.

D’autres vaccins présentent des résultats comparables (grippe) ou plus importants (méningocoque), sans que les populations soient effrayées.
L’hypothèse très pessimiste d’une sclérose en plaque doit être comparée aux risques de transmission du VHB durant l’existence, et de sa morbidité. Or les résultats restent très favorables à la vaccination, surtout dans le milieu gay et les populations à risques.

L’arrêt de la vaccination systématique en France accentue les inégalités face à la médecine : les catégories sociales les moins informées et les moins favorisées ne recourent pas à la vaccination. Les catégories sociales qui disposent de davantage d’informations continuent à protéger leurs enfants.

L’arrêt de la vaccination systématique s’accompagne d’un relâchement dans la vaccination des nourrissons.
Le dépistage systématique du VHB chez la femme enceinte a chuté. Or, le risque de transmission materno-foetale est très important.(80%)
 

Enfin, on peut s’attendre dans les années à venir à un retour massif du VHB, suite à l’arrêt de la vaccination systématique dans les écoles.